Columbia MK2….N° 9
Publié : 08 Mai 2012, 17:42
J’ai récupéré il y a quelques jours ces deux Columbia MK2. Elles ont séjournées près de trente ans dans un hangar, exposées à la poussière. Sous cette couche de crasse et de poussière, je me suis vite aperçu que ces deux châssis étaient, malgré leur âge, en très bon état et qu’après une bonne restauration, ils pourront à nouveau renaitre et apparaître dans toute leur splendeur.

La première des deux à subir cette cure de jouvence, sera celle de droite, qui est privée de roues avant.

Ce qui m’interpelle en premier lieu, c’est l’état du résonateur, dont le système de fixation, des plus rudimentaires, me choque. L’usage de ce collier, utilisé habituellement en plomberie, n’est pas très esthétique il gâche et dénature quelque peu l’auto.


Outre, ce problème de résonateur, l’ensemble est sain. L’examen du châssis inférieur, montre qu’il est en très bon état, il porte très peu d’éraflures, et de marques d’usure.


Après ces premières constatations, le démontage de l’auto est entrepris.
Le groupe propulseur, visible ci-dessous, révèle une usure importante, du bras de suspension supérieur droit. Cette usure a été provoquée par un frottement de l’intérieur de la jante.

Le corps du différentiel, porte des traces d’oxydation au niveau des flasques.


Le moteur, un Picco 21 SE, présente une compression tout à fait normale, et tourne librement.


La platine radio, est équipée de fixations de servo, « rapides », qui étaient commercialisées par SG à cette époque.
L’état de la platine est acceptable, seul bémol, le trou de fort diamètre, dont l’utilité m’échappe. Ayant plusieurs platines en réserve, elle sera remplacée.

Le train avant, comme sur toutes les Columbia que j’ai rénovées à ce jour, celle-ci étant la neuvième, présente toujours les mêmes stigmates, à savoir une usure des traverses au niveau de la fixation des bras inférieurs, ainsi qu’une usure des bras inférieurs.
Ce châssis ayant visiblement peu servi, l’usure de ces pièces n’est pas exagérée, ce qui devrait permettre d’éviter le remplacement des pièces incriminées.




Après un nettoyage ultra sonique, les différents éléments présentent un aspect tout à fait acceptable.

Pour le résonateur, les choses ne sont pas aussi mirifiques, car là les dégâts sont un peu plus importants. En effet, c’est l’attache du résonateur au niveau de la platine qui pose problème. Celle-ci est carrément explosée et nécessitera d’être réparée. Cette réparation a été faite, et a donné lieu à un post, à voir ici :
http://rcmagvintage.com/modules.php?nam ... ic&t=23180


Le différentiel, ayant été entièrement démonté, les flasques oxydés, seront rectifiés au tour à métaux, pour leur redonner un état de surface conforme à la réalité.


Le train avant, lui aussi entièrement démonté, subira un lifting. Les rayures et éraflures des pièces plastiques, traverses et bras de suspension, seront grandement atténuées à la suite d’un polissage effectué à l’aide d’outils abrasifs.
Ces pièces seront ensuite, recouvertes d’une couche de peinture noire satinée.

Les éléments en aluminium, seront également polies.










Le pare choc avant, étant devenu quasiment introuvable de nos jours, j’ai été obligé de réutiliser le pare choc existant, en employant la même méthode que celle utilisée pour le train avant. Le résultat obtenu est assez satisfaisant.
A ce stade, il faut encore que je réalise une pièce en aluminium, pour achever la fixation du résonateur. Il serait possible, de fixer l’échappement simplement à la platine au moyen d’une vis, mais dans ce cas, le résonateur serait collé contre la platine, je préfère qu’il ne soit pas intimement collé à celle ci.





Sur l’image, ci-dessous, il est possible de constater que les éraflures ne sont plus trop apparentes.


La première des deux à subir cette cure de jouvence, sera celle de droite, qui est privée de roues avant.

Ce qui m’interpelle en premier lieu, c’est l’état du résonateur, dont le système de fixation, des plus rudimentaires, me choque. L’usage de ce collier, utilisé habituellement en plomberie, n’est pas très esthétique il gâche et dénature quelque peu l’auto.


Outre, ce problème de résonateur, l’ensemble est sain. L’examen du châssis inférieur, montre qu’il est en très bon état, il porte très peu d’éraflures, et de marques d’usure.


Après ces premières constatations, le démontage de l’auto est entrepris.
Le groupe propulseur, visible ci-dessous, révèle une usure importante, du bras de suspension supérieur droit. Cette usure a été provoquée par un frottement de l’intérieur de la jante.

Le corps du différentiel, porte des traces d’oxydation au niveau des flasques.


Le moteur, un Picco 21 SE, présente une compression tout à fait normale, et tourne librement.


La platine radio, est équipée de fixations de servo, « rapides », qui étaient commercialisées par SG à cette époque.
L’état de la platine est acceptable, seul bémol, le trou de fort diamètre, dont l’utilité m’échappe. Ayant plusieurs platines en réserve, elle sera remplacée.

Le train avant, comme sur toutes les Columbia que j’ai rénovées à ce jour, celle-ci étant la neuvième, présente toujours les mêmes stigmates, à savoir une usure des traverses au niveau de la fixation des bras inférieurs, ainsi qu’une usure des bras inférieurs.
Ce châssis ayant visiblement peu servi, l’usure de ces pièces n’est pas exagérée, ce qui devrait permettre d’éviter le remplacement des pièces incriminées.




Après un nettoyage ultra sonique, les différents éléments présentent un aspect tout à fait acceptable.

Pour le résonateur, les choses ne sont pas aussi mirifiques, car là les dégâts sont un peu plus importants. En effet, c’est l’attache du résonateur au niveau de la platine qui pose problème. Celle-ci est carrément explosée et nécessitera d’être réparée. Cette réparation a été faite, et a donné lieu à un post, à voir ici :
http://rcmagvintage.com/modules.php?nam ... ic&t=23180


Le différentiel, ayant été entièrement démonté, les flasques oxydés, seront rectifiés au tour à métaux, pour leur redonner un état de surface conforme à la réalité.


Le train avant, lui aussi entièrement démonté, subira un lifting. Les rayures et éraflures des pièces plastiques, traverses et bras de suspension, seront grandement atténuées à la suite d’un polissage effectué à l’aide d’outils abrasifs.
Ces pièces seront ensuite, recouvertes d’une couche de peinture noire satinée.

Les éléments en aluminium, seront également polies.










Le pare choc avant, étant devenu quasiment introuvable de nos jours, j’ai été obligé de réutiliser le pare choc existant, en employant la même méthode que celle utilisée pour le train avant. Le résultat obtenu est assez satisfaisant.
A ce stade, il faut encore que je réalise une pièce en aluminium, pour achever la fixation du résonateur. Il serait possible, de fixer l’échappement simplement à la platine au moyen d’une vis, mais dans ce cas, le résonateur serait collé contre la platine, je préfère qu’il ne soit pas intimement collé à celle ci.





Sur l’image, ci-dessous, il est possible de constater que les éraflures ne sont plus trop apparentes.
