SG Columbia is4, deuxième édition
Publié : 28 Nov 2010, 19:38

SG Columbia, encore une…
Je ne voudrais pas copier le héros du film ‘Macho’ qui disait pour justifier d’avoir une montre à chaque poignet, « j’ai deux c……, je peux donc bien avoir deux Rollex ». Ben moi j’ai deux is4 !

Voici donc ma deuxième SG Columbia is4. C’était ma première voiture de piste à suspension, celle qui m’a permis mes premiers podiums, avant de passer sur MK2 puis sur une Serpent Quattro.
Pour l’histoire, j’ai trouvé cette voiture sur le bon coin avant l’été. L’annonce est parue pendant deux mois, le vendeur n’était pas très motivé et l’annonce a disparu. Ayant ses coordonnées, je l’ai relancé. L’affaire a priori conclue a dû être un peu renégociée au vu d’une photo du ‘bas ventre’ de cette voiture… On verra plus loin les dégâts.

Bonne lecture !
Voici la voiture. Sale mais globalement saine, avec un réso « maison » qui sera remplacé.




Le réservoir est bien celui d’origine (100 ml):


Le châssis, l’avant est en bon état. Je garde le mauvais côté pour plus tard. Surprise…

Une douche de Surfex en 20 ans, ce n’est pas de trop, le châssis puis les jantes avec la platine radio. On y va :



Voilà le résultat en liquide :

Sur la voiture, forcément il va y avoir encore du travail de nettoyage, pièce par pièce. Voici le résultat de ce « pré-lavage » :






Un aperçu du démontage du train arrière, le différentiel est juste un peu oxydé:


Un disque de frein ferrodo d’origine :

Des triangles inférieurs d’origine, et non pas leur version renforcée par un croisillon :


Des plaquettes de frein qui présentent encore des marques de peinture. Cette voiture n’a pas beaucoup roulé, d’ailleurs les triangles inférieurs de train avant sont à l’état neuf.

Néanmoins, un défaut est (difficilement) visible sur les triangles supérieurs arrières. Ils sont fendus. Sortant de boîte, les suspensions de l’is4 manquaient de liberté, elles étaient très dures. Je pense que c’est la cause de cette casse. Voilà où passera mon dernier sachet de bras de suspension de ce modèle :



L’atelier de ponçage :

Le début du remontage, pour commencer, le train arrière :

Puis le châssis :


Puis le train avant, après remplissage des amortisseurs d’huile de ricin :


La platine radio et de la barre anti-roulis avant, quelle allure déjà:







Avec les roues, c’est mieux (mais la barre anti-roulis arrière est à l’envers, oups !)

Le moteur avant :


Un embrayage d’origine SG avec une bague en caoutchouc au milieu :

Et après un petit coup de mon dégraissant préféré :


Je passe au parechoc, une belle ‘pelle’ SG (le parechoc ‘court’ encore trouvable est sorti bien plus tard) bien scotchée de toute part dont la remise en état n’a pas été si évidente :


Le même après nettoyage et montage :

J’aurais pu m’arrêter à ce stade de la ‘mission’. Mais il est temps que je vous montre le défaut de cette voiture, l’arrière du châssis…

L’arrière du châssis dans son jus :


Démonté :

Et remonté :


Ca plombe l’ambiance… Comment a-t-on pu faire cette horreur à cette jolie voiture !

Que puis je faire ?

Après réception de la plaque, il m’a fallu près de deux mois pour oser m’y atteler. Et trois semaines pour finir le travail.
Voilà, j’ai pris mon courage à deux mains, ainsi ma Drémel. La plaque est couverte d’un film plastique autocollant pour tracer les contours et pour protéger la plaque des diverses manipulations. Début de l’opération :


Ma Drémel, seul outil utilisé avec des limes (scie à métaux inutilisable), un bon aspirateur que je laissais même tourner pendant certaines opérations, un masque H1N1 (merci à ma dame), une paire de lunettes de protection (j’ai cassé plusieurs disques à meuler et ça ne fait pas bon ménage dans un oeil) :

Coupe extérieure terminée :

Finition extérieure en plaquant des vieux châssis MK2 de part et d’autre :


Et après, perçage des trous et fraisage, toujours avec ma Drémel, voici le résultat par rapport au vieux châssis (le décollage des feuilles autocollantes n’a pas été facile ! solvant obligatoire pour enlever les restes de colle) :


Je n’en reviens pas encore aujourd’hui d’avoir réussi ça avec une simple Drémel et quelques coups de lime…

Autre bonne nouvelle, j’ai trouvé entre temps grâce à un généreux donateur qui se reconnaîtra, une platine radio neuve et un arceau d’origine (celui sur la voiture était une version plus haute que celui d’origine avec lequel car on se brûlait les doigts sur les culasses de moteur).
Et voici la mamie rénovée, sous tous les angles :







Et avec sa sœur jumelle précédemment rénovée :



A bientôt,
A4roues