Le Carburateur PB
Publié : 16 Nov 2015, 23:12
Il y a quelques temps, j’avais noté une réflexion sur le mode de fonctionnement du carburateur PB. Comme je viens de me pencher sur les miens pour accompagner les OS de mon Alpha « Runner », j’en ai profité pour faire une petite photo accompagnée de quelques mots…
Pour les plus jeunes, le carburateur PB est né en 76/77, à une époque ou les moteurs spécifiques voiture étaient encore rares et vendus, soit sans carburateur, soit avec un Perry en plastique moyennement adapté aux contraintes de la voiture RC d’époque…
Voici donc le carburateur PB et ses particularités :
- Un corps en aluminium. (disponible en 2 diamètre pour se monter sur différents moteurs)
- Un diamètre intérieur de 9 mm, adapté aux performances des moteurs « Car ».
- Un boisseau coulissant, bénéfique pour les reprises.
- Une commande en ligne, qui permettra de simplifier considérablement les tringleries.
- Accessoirement, le corps aluminium permet une fixation fiable, et sur le moteur, et du filtre à air.
Au final, ça ressemble à ça :
En haut à gauche, la première version, reconnaissable à son corps en aluminium usiné et à sa visserie BTR. Comme le boisseau est aussi en alu, y’a une légère tendance à gripper, mais ça reste utilisable.
A droite, la seconde version, beaucoup plus courante. Le corps est moulé en « Zamac » et le boisseau est en acier.
Via le carburateur démonté, on comprend mieux le système de levier et du pion coulissant. En fonction du sens de montage du levier, on pouvait accélérer soit en tirant, soit en poussant. Un bel avantage à une époque ou les radios n’avaient pas encore de « Reverse » !
En rouge, le pointeau extérieur et à côté, le fameux filtre à air PB, entier ou démonté, qui recevait une mousse circulaire. Curieusement, le filtre à air est arrivé après le carburateur, vers 78. Un peu lourd, mais efficace.
Pour finir, on remarque l’astuce qui consistait à installer une prise de pressurisation sur le couvercle du carburateur, qui associé à un petit bout de durite relié au filtre à air permettait de faire une mise à l’air, histoire d’éviter les effets de pression et dépression dut au déplacement du boisseau. A mon avis 100% inutile, mais cela faisait parti de la préparation Lecat et tout le monde copiait, moi le premier
Un dernier mot sur ce carburateur qui a été utilisé par les meilleurs pendant près de 8 ans. Sa conception est quand même assez géniale car il n’utilise pas un seul joint torique… Et pour avoir roulé de nouveau avec il y a quelques mois, sa fiabilité et sa facilité de réglage sont aujourd’hui encore assez étonnante.
Pour les plus jeunes, le carburateur PB est né en 76/77, à une époque ou les moteurs spécifiques voiture étaient encore rares et vendus, soit sans carburateur, soit avec un Perry en plastique moyennement adapté aux contraintes de la voiture RC d’époque…
Voici donc le carburateur PB et ses particularités :
- Un corps en aluminium. (disponible en 2 diamètre pour se monter sur différents moteurs)
- Un diamètre intérieur de 9 mm, adapté aux performances des moteurs « Car ».
- Un boisseau coulissant, bénéfique pour les reprises.
- Une commande en ligne, qui permettra de simplifier considérablement les tringleries.
- Accessoirement, le corps aluminium permet une fixation fiable, et sur le moteur, et du filtre à air.
Au final, ça ressemble à ça :

En haut à gauche, la première version, reconnaissable à son corps en aluminium usiné et à sa visserie BTR. Comme le boisseau est aussi en alu, y’a une légère tendance à gripper, mais ça reste utilisable.
A droite, la seconde version, beaucoup plus courante. Le corps est moulé en « Zamac » et le boisseau est en acier.
Via le carburateur démonté, on comprend mieux le système de levier et du pion coulissant. En fonction du sens de montage du levier, on pouvait accélérer soit en tirant, soit en poussant. Un bel avantage à une époque ou les radios n’avaient pas encore de « Reverse » !
En rouge, le pointeau extérieur et à côté, le fameux filtre à air PB, entier ou démonté, qui recevait une mousse circulaire. Curieusement, le filtre à air est arrivé après le carburateur, vers 78. Un peu lourd, mais efficace.
Pour finir, on remarque l’astuce qui consistait à installer une prise de pressurisation sur le couvercle du carburateur, qui associé à un petit bout de durite relié au filtre à air permettait de faire une mise à l’air, histoire d’éviter les effets de pression et dépression dut au déplacement du boisseau. A mon avis 100% inutile, mais cela faisait parti de la préparation Lecat et tout le monde copiait, moi le premier

Un dernier mot sur ce carburateur qui a été utilisé par les meilleurs pendant près de 8 ans. Sa conception est quand même assez géniale car il n’utilise pas un seul joint torique… Et pour avoir roulé de nouveau avec il y a quelques mois, sa fiabilité et sa facilité de réglage sont aujourd’hui encore assez étonnante.