Le Macho de chez Siccom


Section : Rétro
Auteur :
Tractoricou
Voiture : Speed Rabbit / Véco 21
Date de publication : 30/01/2004 ( réactualisé le 04/01/2007 )

Début 82, la société Française Siccom après avoir tâté de la piste avec la superbe PUMA à différentiel
 autobloquant, se lance en TT avec le Macho. Celui ci sera une grande réussite commerciale et son
efficacité sur la piste lui permettra d'accumuler les victoires en catégorie 4x2.



La conception du Macho fait appel aux bras tirés pour les 4 roues, à des amortisseurs gros
volume performants, une transmission secondaire par chaînes sous carters, un différentiel
 et d'un freinage par frein à disque.

Au début de sa commercialisation il était décliné en 5 versions.

 Basic : Pas de roulements, pas d'amortisseur à l'avant, ni de différentiel.
 Basic Audi : Le même mais livré avec une carrosserie d'Audi Quattro.
 Solara : C'est le modèle présenté en photos sur cette article, il a les pignons de chaînes acier et l'arceau.
 Le Top Racing : Les roulements de paliers différentiel, le différentiel et l'aileron.
 Sprint : Les roulements, 6 amortisseurs, entretoises de train avant, soufflets d'amortisseurs.


Le réservoir a un bouchon avec ressort central fixé au fond du réservoir.
La platine radio est en alu sur le modèle présenté mais les premiers exemplaires étaient livrés
 avec de simples supports en plastique fixés directement au châssis ( un peu comme la Bullit ).
Cette platine était à découper et percer pour adapter votre équipement radio.
La taille des servos n'était pas encore normalisé et très variable.
Le châssis est en alliage avec pliage et nervurage pour assurer sa rigidité.

 
Sur ce modèle on retrouve un arbre rigide qui peut être remplacé par un différentiel en provenance
 de la Puma ( piste classique produite par Siccom ).
Le disque de frein est en époxy avec plaquettes acier, le palier est en alu.
Les supports moteur étaient à percer ... L'embrayage est constitué de 2 masselottes en téflon
 qui agissent par déformation et non par pivotement comme on le rencontre habituellement.
L'utilisation d'un moteur latéral était rendu obligatoire par la position de l'échappement en
porte à faux arrière fixé au châssis par un collier métallique.
Les amortisseurs Siccom étaient très appréciés et performants.
L'étanchéité est garantie par un joint racleur au lieu du traditionnel joint torique.
Le volume d'huile était très important pour l'époque surtout comparé aux amortisseurs
 Yankee ou Micro Racing. Ils étaient livrés prêt à fonctionner et non démontable.
Sur le sprint on en retrouvait 4 à l'arrière dont 2 sans ressort.


La transmission secondaire est assurée par chaînes dans des carters étanches qui font
aussi office de bras tirés pour la suspension arrière. Les 2 demis carters sont identiques
 et facilement démontables pour accéder à la couronne.


A l'avant on retrouve des doubles bras tirés d'une efficacité redoutable dans les bosses.
C'est une technique utilisée sur les buggy utilisant une plateforme de VW Cox.
Par contre la géométrie n'est pas réglable ( prise de carrossage .... )
La chasse est ajustable par déplacement du bras supérieur.
Sur les modèles de base, pas d'amortisseur hydraulique mais un simple ressort en épingle.
Le sauve servo est classique et en position centrale.

Les photos de cet article proviennent de 2 modèles proches qui appartiennent à Speed
Rabbit et Véco 21. Celui qui à un arceau est un Solara et l'autre un Basic Audi que l'on
 reconnaît à ses supports carrosserie. Ils sont sûrement de 1983 car on peut voir à
l'avant les perçages pour le montage du kit 4x4 qui sera par la suite disponible.

2 des moteurs que l'on rencontrait le plus sur les Macho.
Le Picco 21 SE et l'OPS importé par Siccom.

Scans de divers Macho ( Auto RCM ou photos perso )

 

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Conclusions

Le Macho était assurément une très bonne voiture surtout dans les bosses grâce à ses bras tirés.
Par la suite ce modèle connu plusieurs évolutions et même une version 4x4 que nous aurons
 l'occasion de vous présenter rubrique rétro de rcmag.com.
Il avait aussi quelques défauts comme une utilisation onéreuse car l'usure était assez rapide.
Pignons de chaînes, différentiel relativement fragile ...

Prix de la version racing en 1982 ( BRC ) : 1800 Frs

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