Début 82, la société Française
Siccom après avoir tâté de la piste avec la
superbe PUMA à différentiel
autobloquant, se lance en TT avec le Macho. Celui ci sera une grande
réussite commerciale et son
efficacité sur la piste lui permettra d'accumuler les victoires en
catégorie 4x2.


La conception du Macho fait appel aux bras tirés pour les 4 roues, à des
amortisseurs gros
volume performants, une transmission secondaire par chaînes sous
carters, un différentiel
et d'un freinage par frein à disque.
Au début de sa
commercialisation il était décliné en 5 versions.
Basic : Pas de roulements, pas
d'amortisseur à l'avant, ni de différentiel.
Basic Audi : Le même mais livré avec une
carrosserie d'Audi Quattro.
Solara : C'est le modèle présenté en photos
sur cette article, il a les pignons de chaînes acier et l'arceau.
Le Top Racing :
Les roulements de paliers
différentiel, le différentiel et l'aileron.
Sprint : Les roulements, 6 amortisseurs,
entretoises de train avant, soufflets d'amortisseurs.

Le réservoir a un bouchon avec ressort central fixé au fond du réservoir.
La platine radio est en alu sur le modèle présenté mais les premiers
exemplaires étaient livrés
avec de simples supports en plastique fixés directement au châssis ( un
peu comme la Bullit ).
Cette platine était à découper et percer pour adapter votre équipement
radio.
La taille des servos n'était pas encore normalisé et très variable.
Le châssis est en alliage avec pliage et nervurage pour assurer sa
rigidité.

Sur ce modèle on retrouve un arbre rigide qui peut être remplacé par un
différentiel en provenance
de la Puma ( piste classique produite par
Siccom ).
Le disque de frein est en époxy avec plaquettes acier, le palier est en
alu.
Les supports moteur étaient à percer ... L'embrayage est constitué de 2
masselottes en téflon
qui agissent par déformation et non par pivotement comme on le rencontre
habituellement.
L'utilisation d'un moteur latéral était rendu obligatoire par la position
de l'échappement en
porte à faux arrière fixé au châssis par un collier métallique.
Les amortisseurs Siccom étaient très appréciés et performants.
L'étanchéité est garantie par un joint racleur au lieu du traditionnel
joint torique.
Le volume d'huile était très important pour l'époque surtout comparé aux
amortisseurs
Yankee ou Micro Racing.
Ils étaient livrés prêt à fonctionner et non démontable.
Sur le sprint on en retrouvait 4 à l'arrière dont 2 sans ressort.

La transmission secondaire est assurée par chaînes dans des carters
étanches qui font
aussi office de bras tirés pour la suspension arrière. Les 2 demis carters
sont identiques
et facilement démontables pour accéder à la couronne.

A l'avant on retrouve des doubles bras tirés d'une efficacité redoutable
dans les bosses.
C'est une technique utilisée sur les buggy utilisant une plateforme de
VW Cox.
Par contre la géométrie n'est pas réglable ( prise de carrossage .... )
La chasse est ajustable par déplacement du bras supérieur.
Sur les modèles de base, pas d'amortisseur hydraulique mais un simple
ressort en épingle.
Le sauve servo est classique et en position centrale.
Les photos de cet article proviennent de 2 modèles proches qui
appartiennent à Speed
Rabbit et Véco 21.
Celui qui à un arceau est un Solara et
l'autre un Basic Audi que l'on
reconnaît à ses supports carrosserie. Ils sont sûrement de 1983 car on
peut voir à
l'avant les perçages pour le montage du kit 4x4 qui sera par la suite
disponible.

2 des moteurs que l'on rencontrait le plus sur les
Macho.
Le Picco 21 SE et l'OPS
importé par Siccom.
Scans de divers Macho ( Auto
RCM ou photos perso )
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